LES CUILLÈRES VIDES

création 2019

57 min

Nous avons tous, au moins une fois, vécu un amour imaginaire. Celui qui nous amène à comprendre la fulgurance recherchée dans l’objet d’amour, déformation sublimée de nos propres attentes.

Durée

57 min

Chorégraphes

Yannick Siméon
Jérémy Silvetti

interprètes

Lia Fayollat
Clara Protar
Jérémy Silvetti

CRÉATION MUSICALE

Richard Pesenti

Création Lumière

Héléna Castelli

Photographe

Jérémie Pontin

Accueils - Résidences

La Manufacture – Aurillac
Le Croiseur – Lyon
Théâtre 145 – Grenoble
L’Amphithéâtre – Pont de Claix
CRC – Seyssinet Pariset

Soutiens

Ville de Seyssinet Pariset
Ville de Grenoble
Département de l’Isère

Coproduction

Le Grand Angle – Voiron

Production

Cie APART

LES CUILLÈRES VIDES

 

PRÉAMBULE

À une époque où persévérer dans sa nécessité d’artiste exige beaucoup de renoncements, nous avons su poursuivre notre envie initiale et nous engager dans une nouvelle pièce chorégraphique : Les Cuillères Vides.

Explorer différentes pistes de recherches, tenter des collaborations renouvelées, vivre des retrouvailles, des expériences, et nous essayer à la remise en question de nos certitudes… le nez dans nos interrogations et nos doutes pour espérer faire naître l’inspiration qui a permis de tisser les intentions de départ.

La magie du hasard acceptée, la mixité de nos imaginaires a donné corps, sueur, couleur à nos aspirations et conforté notre teneur stylistique. Nous connaissons toustes les vertiges du désir et du manque. L’évidence des choses simples va, parfois, à l’encontre de prétendues facilités. L’interprétation demande de l’éprouvé. La justesse est toujours une question de dosage.

Nous savons où nous allons …

INTENTION POUR UNE ŒUVRE DIPTYQUE

Suite à la création de la pièce RODÉO (2015), nous nous sommes interrogés sur ce qui pouvait déclencher l’envie de chorégraphier à nouveau ? À quoi pouvait correspondre un début ?

« Les Amours Imaginaires ». Film de cœur. Xavier Dolan vient nous accompagner dans notre projet. Il nous offre l’inspiration d’une esthétique et l’évidence du trio.

Après l’aboutissement de RODÉO, écrire la suite du duo, du couple, le triangle amoureux. Écrire le désir ? Écrire le manque ? Écrire la sublimation, la stratégie, la rivalité, l’amertume, l’incompréhension. Peut-être une manière de dire « la boucle est bouclée ».

Mais ce serait trop facile. Cette envie, elle vient, je crois de notre simple adoration des histoires d’amour. L’amour que l’on rêve de vivre dans un fantasme qui prendrait corps. L’inconnu. Le fulgurant. L’universel. Celui qu’on a tous rêvé de posséder en vain.

 

L’ŒIL DU PRINCE

PROPOS ARTISTIQUE

Les Cuillères Vides sont une évocation de l’obsession amoureuse. Un requiem pour un rêve…

Nous avons tous, au moins une fois, vécu un amour imaginaire. Celui qui nous amène à comprendre la fulgurance recherchée dans l’objet d’amour, déformation sublimée de nos propres attentes, à laisser une fenêtre ouverte pour les errances de cœur, à jouir de son imaginaire sentimental.

On peut se poser la question. C’est quoi être amoureux ? Peut-être juste un désir de l’inconnu, une ouverture au tout autre, à l’insatiable, à l’inouï, à l’indicible.

De toute façon , l’autre, avec sa flèche, à poil, nous entraîne toujours vers ces prétendues amours dans lesquelles nous nous jetons à corps perdu, foudroyés, parfois, simplement par la vue anodine d’une nuque.

PARTITION SONORE

Pour amplifier les strates sensitives de la partition chorégraphique, les claviers et les samples du compositeur Richard Pesenti se sont superposés, séparés, accordés, au rythme du processus de création.

« La création musicale s’est d’emblée inspirée d’évocations colorées pour dessiner les différents tableaux chorégraphiques ; j’avais besoin de m’imprégner de l’atmosphère sensorielle du trio pour établir les principales sources que j’allais utiliser, et par la suite, définir les styles qui allaient s’en dégager.

Il fallait que la musique fasse corps avec les corps, pour s’ajuster au mieux à leurs trajectoires dans l’espace visuel et sonore.

Un monde très Pop, Cold Wave -boîte à rythme, synthétiseurs, arpégiateurs-, s’est rapidement incarné pour créer une partition contemporaine aux résonances vintage qui s’achève par une forme de transe et se lie dans une mise à nu mélancolique, à la mélodicité d’un piano acoustique aux influences de Keith Jarret. »

02

JUILLET 2022

Fête de la Danse – La Boom
Festival ÉCHO
Musée Dauphinois
GRENOBLE